Mise en examen de François Fillon

  • FF a été reçu ce matin par les juges et a été mis en examen. 
  • C'est non événement car cela était connu depuis le 1er mars. 
  • FF a lu une déclaration aux juges : il a redit qu'il avait employé son épouse et que la réalité de son travail était indéniable.
  • Dès lors que l'emploi de son épouse n'était pas fictif, ce que démontre le dossier, il n'est pas possible, sans violer la séparation des pouvoirs, de porter un jugement sur le travail d'un parlementaire et la manière dont celui-ci s'organise avec ses collaborateurs parlementaires.
  • FF a rappelé qu'interrogé par réquisition des enquêteurs sur les niveaux de rémunération des collaborateurs parlementaires bénéficiant d'un lien familial avec un élu, Claude Bartolone avait refusé de répondre “au nom du principe de séparation des pouvoirs”.
  • FF n'a demandé ni dérogation, ni faveur, mais simplement le respect du Droit. 
  • Il a été décidé de le convoquer de façon précipitée pour des faits remontant pour certains à près de vingt ans. FF consacre ses journées à faire campagne pour l'élection présidentielle qui aura lieu dans quarante jours. 
  • Il respecte les institutions judiciaires et la charge que la loi confie aux juges. Il attend d'être traité comme tous les citoyens de notre pays, sans précipitation et avec le seul souci que la justice soit rendue en toute impartialité. 
  • Le code de procédure lui offrait le choix de répondre aux questions des juges, de se taire ou de faire une déclaration. 
  • C'est le calendrier de cette procédure, en plein cœur de la campagne présidentielle, qui lui a imposé le choix de cette déclaration

Ouverture d’une enquête préliminaire pour favoritisme à l’encontre de E. Macron

  • Le parquet de Paris a ouvert lundi une enquête préliminaire pour favoritisme, complicité et recel à la suite d'une soirée organisé le 6 janvier 2016 à Las Vegas, à laquelle participait Emmanuel Macron en tant que ministre de l'économie.
  • Le litige porte sur le fait que l'événement aurait été organisé par une agence en communication sans appel d'offres pour un coût total de 382 000 euros
  • Le parquet a été saisi après un signalement de l'Inspection générale des Finances qui soupçonne un délit de favoritisme
  • EM nie toute responsabilité dans le dossier, rejetant la faute sur Business France...EM était ministre mais rejette toute responsabilité sur les fonctionnaires ! Alors que cette soirée a été organisée à la demande de son cabinet.
  • On s’étonne d’ailleurs de l’empressement de l’actuel ministre des Finances, Michel Sapin, à nous expliquer qu’Emmanuel Macron n’est pour rien dans cette affaire.
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